La procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, a expliqué, mardi 21 mai, que les enquêteurs avaient des "pistes sérieuses" concernant la traque des malfaiteurs suspectés d'avoir tué deux agents pénitentiaires, ainsi que le détenu évadé, le 14 mai dernier.
L'enquête semble avancer. Après l'attaque d'un fourgon pénitentiaire, le 14 mai dernier, au cours de laquelle les malfaiteurs ont tué deux agents pénitentiaires et fait trois blessés, les recherches se poursuivent pour les retrouver, ainsi que le prisonnier qui s'est évadé.
Interrogée sur BFMTV, mardi 21 mai, la procureure de la République, Laure Beccuau, a indiqué que les enquêteurs avaient des "pistes sérieuses", dans le cadre des investigations.
— BFMTV (@BFMTV) May 21, 2024"Rien n'est exclu"Questionnée sur les deux pistes qui semblent étudiées à ce stade, celle de l'évasion, et celle de l'enlèvement par un groupe rival, la procureure a expliqué : "Nous travaillons sur tout ce sur quoi on doit travailler."
"Rien n'est exclu, tout est construit, tout est observé, tout est examiné."
La magistrate a également précisé qu'énormément de moyens étaient déployés pour cette enquête. "Plusieurs centaines d'enquêteurs sont sur ce dossier, plusieurs magistrats, et toute une section du parquet de Paris est mobilisée 24 heures sur 24", a-t-elle expliqué.
Après l'attaque du fourgon pénitentiaire et la mort des deux agents, plusieurs établissements et structures pénitentiaires se sont mises à l'arrêt. Ces journées "prisons mortes", décidées par l'intersyndicale, visaient à obtenir des "engagements clairs" du ministre concernant des demandes "sur les véhicules, les moyens et les systèmes d'élévation de niveau d'escorte".
