Plus de 150 personnes ont bravé la pluie ce mercredi pour répondre à l'appel de l'intersyndicale. Sur la place Bonnyaud à Guéret, ils ont clamé leur soutien aux travailleurs et à la jeunesse.
La pluie n’a pas freiné les ardeurs syndicales et citoyennes, ce mercredi matin, à Guéret. Sur la place Bonnyaud et sous les parapluies, plus de 150 personnes avaient répondu à l’appel de l’intersyndicale. « Le gouvernement, sous couvert du “en même temps”, continue de dérouler une politique néo-libérale et autoritaire, lance Laurent Margueritat. Les actionnaires engrangent des milliards et les travailleurs, eux, sont épuisés. Au niveau local, on voit des travailleurs malmenés. Nos services publics s’effondrent : on voit un camion de La Poste qui circule en Creuse ! Notre département, c’est le tiers-monde : nos bois sont ravagés, notre environnement n’est pas préservé. On ravage les deux, trois richesses qui nous restent pour faire vivre des entreprises qui ne créent pas d’emplois ! Pareil pour l’expérimentation du RSA sous conditions : on s’en prend encore aux plus faibles. Mais comment on crée des entreprises ? Comment on remet de l’emploi ici ? ».
La mobilisation de ce 1er mai a également voulu apporter son soutien à la jeunesse. « Il y a des événements dramatiques, oui, mais toute la jeunesse n’est pas ultra-violente et la réponse ne peut pas être que dans le pénal. Aucun peuple, dans une démocratie, n’a jamais tenu sa jeunesse sous une cocotte comme ça. »