Cet ancien restaurant étoilé du Puy-de-Dôme ferme définitivement ses portes

C’était devenu une table incontournable dans le Puy-de-Dôme. Depuis début février, après 24 années à régaler les palais des habitants de Maringues et au-delà, le restaurant du chef Olivier Said et de son épouse Dominique, a définitivement fermé ses portes.

Il a durant plusieurs années brillé parmi les plus grands. Le restaurant maringuois Le Carrousel avait décroché le saint Graal en 2014, une étoile au célèbre guide rouge. Cinq ans plus tard, sans crier gare, la table de la cité des tanneries se voyait retirer sa précieuse distinction. Pas de quoi, à l’époque, décourager le chef Olivier Said. "Ce n’est pas le genre de truc qui me coince", confiait-il.

Cinq ans plus tard, l’aventure Carrousel est bel et bien terminée, "pour des raisons personnelles, le couple se sépare", indique le maire de la commune, Denis Beauvais.

Sur ses réseaux sociaux, et sur son site internet, l’établissement annonce cette décision, sans rancœur, avec même une pointe de gratitude.

C’est avec un mélange de gratitude et de nostalgie que nous vous annonçons la fermeture définitive du restaurant Le Carrousel.

"Après 24 années passées à vous servir, cette décision n’a pas été facile, mais nous tenons à exprimer notre sincère reconnaissance pour votre fidélité et votre soutien tout au long de cette incroyable aventure. Nous tenons à remercier chacun d’entre vous d’avoir fait partie de notre histoire. Vos visites, vos sourires et vos moments partagés ont rendu Le Carrousel spécial. Nous gardons des souvenirs précieux de ces années passées en votre compagnie. C’est un au revoir avec gratitude, et nous espérons que nos chemins se croiseront à nouveau. Nous vous souhaitons le meilleur pour l’avenir, que ce soit dans vos découvertes culinaires ou dans tous les autres aspects de votre vie. Merci encore pour ces 24 années formidables", est-il possible de lire.

De son côté, le maire de la commune nourrit quelques regrets de voir ce lieu emblématique fermer. "Le fonds de commerce est en vente, mais vu la conjoncture actuelle, je pense que cela va être compliqué de trouver un repreneur", s’inquiète l’édile. À tel point que la communauté de communes Plaine limagne réfléchit à un potentiel rachat. "Pour mettre quelqu’un en gérance pour des chambres d’hôtes peut-être, imagine le premier magistrat. Quoi qu’il en soit, cela m’embêterait vraiment que cet établissement soit fermé et transformé en appartement."

Sarah Douvizy