Après avoir été placé en détention en Roumanie, mardi 12 mars, l'influenceur américain Andrew Tate et son frère, soupçonnés d'agressions sexuelles, ont été remis en liberté. La cour d'appel de Bucarest a décidé de reporter leur extradition.
L'influenceur masculiniste Andrew Tate, soupçonné d'agressions sexuelles, a été remis en liberté mardi en Roumanie, au lendemain de son interpellation à la demande de la justice britannique pour des soupçons d'agressions sexuelles, a constaté un photographe de l'AFP.
La cour d'appel de Bucarest a décidé de reporter leur extradition après la fin de la procédure roumaine. L'homme de 37 ans et son frère Tristan, 35 ans, demeurent sous contrôle judiciaire dans l'attente d'une nouvelle décision du tribunal attendue mercredi, selon leur porte-parole interrogée par l'AFP.
Des faits présumés datant de 2012 à 2015Dans le cas présent, il s'agit de soupçons remontant à 2012-2015, relevant du tribunal de Westminster, a précisé l'équipe de communication des deux frères dans un communiqué.
Selon la même source, les plaintes "avaient été rejetées" en 2017-2019 mais ont "refait surface" ces derniers mois.
L'ancien champion du monde de kickboxing âgé de 37 ans et son frère Tristan, 35 ans, ont "catégoriquement rejeté" ces nouvelles allégations, se disant "consternés et profondément troublés".
Procès à venir pour traite d'êtres humainsLes frères Tate sont actuellement dans l'attente de leur procès en Roumanie dans un dossier séparé de traite d'êtres humains en bande organisée, la justice les soupçonnant d'avoir dupé plusieurs femmes à des fins d'exploitation sexuelle.
Les deux hommes, qui clament leur innocence, sont soupçonnés d'avoir formé un réseau début 2021 en Roumanie, ainsi qu'aux États-Unis et au Royaume-Uni. Ils avaient été arrêtés fin 2022 et avaient passé trois mois en détention.
Andrew Tate est suivi par près de neuf millions de personnes sur X (ex-Twitter), où il promeut des thèses masculinistes, se voyant ainsi accusé par beaucoup d’être responsable d’une vague de haine à l’encontre des femmes.
Avec AFP