Le 22 mars 2000, je mettais au monde mon premier enfant, un garçon prénommé Maximilien, “né et décédé” après un diagnostic sans appel de non-viabilité. Des “tueurs à gages” – selon votre propos – ont permis de préserver mon corps, en l’occurrence mon utérus, afin de lui permettre d’accueillir quatre autres maternités. Avorter est une épreuve qui marque à tout jamais le corps et l’âme d’une femme. Ne nous jugez pas – nous les femmes, ni ces médecins, ces gynécologues, ces infirmiers… – mais venez à notre rencontre. ...