La philosophe Saliha Boussedra souhaite établir un dialogue entre féministes marxistes et féministes matérialistes. Selon elle, le juste combat contre la naturalisation des inégalités femmes-hommes ne s’oppose pas à l’idée de nature. Prendre au sérieux le corps humain dans sa matérialité est une condition indispensable à la mise en œuvre d’une politique féministe.