Dans un entretien accordé à France 24, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, revient sur la situation de son pays, qu'il avait précédemment qualifié de "grand malade dans un état comateux". Ces propos, considérés comme "séditieux", lui avaient valu des démêlés avec la justice. Des "malentendus" clarifiés lors d'une rencontre avec le président Félix Tshisekedi le 16 mai, assure l'archevêque. Appelant au dialogue dans l'est de la République démocratique du Congo – en proie à une insécurité endémique – il estime que "précipiter le départ de la Monusco" du Nord-Kivu et de l'Ituri serait "une erreur". Le prélat a ainsi appelé cette mission onusienne à "reconsidérer son calendrier de retrait".