"Il y a eu un effet très fort des Jeux olympiques" dans les villes hôtes comme Paris ou Marseille, mais "aussi et surtout" autour de ces villes, a expliqué Clément Eulry sur Radio Classique.
"Un demi-million de voyageurs" ont été accueillis via la plateforme, a-t-il indiqué, générant "un pouvoir d'achat additionnel de 1.000 euros en moyenne pour les franciliens" hôtes, a-t-il ajouté.
Selon un premier bilan de l'Office du tourisme de Paris publié la semaine passée, 11,2 millions de visiteurs (dont 85% de Français) ont pris part, avec ou sans billet, aux activités liées aux JO en région parisienne entre le 23 juillet et le 11 août.
Parmi eux, 3,1 millions de touristes français et étrangers (+19,2% par rapport à 2023) et 3,1 millions de visiteurs venus pour la journée (venant d'hors Île-de-France, comparable à 2023), le reste des visiteurs venant de région parisienne.
Avec les 4 millions de visiteurs prévus aux Jeux paralympiques (dont 90% de Français), l'événement devrait donc attirer 15 millions de visiteurs.
Pour les hôteliers, après un début juillet plus que morose, les taux d'occupation ont finalement atteint 84% dans Paris intra-muros, soit 10 points de plus qu'aux mêmes dates en 2023 (23 juillet/6 août).
Le taux d'occupation des locations touristiques à Paris a atteint 62% pendant ces Jeux, plus qu'en 2023 malgré la flambée du nombre d'annonces, selon AirDNA, cabinet qui analyse les données de plusieurs plateformes (Airbnb, Abritel...).
Sur la plateforme américaine phare Airbnb "les prix sont restés raisonnables" car l'offre a "fortement augmenté", a expliqué M. Eulry.
Si certains propriétaires avaient été accusés de vouloir louer à prix d'or, "les hôtes qui ont loué à prix raisonnable ont trouvé leur réservation", a-t-il soutenu.
Par ailleurs, "un voyageur sur dix ayant séjourné à Paris" pendant les Jeux dans un logement Airbnb "a effectué un autre séjour en France après la cérémonie de clôture", avait indiqué la plateforme.