Le triple vainqueur de la Vuelta, qui avait chuté il y a un mois sur le Tour de France, a été le plus malin dans les derniers hectomètres de la dernière ascension du jour avec des pentes à plus de 15% pour s'imposer au terme d'une étape parfaitement gérée avec ses équipiers de la Red Bull-Bora Hansgrohe.
"C'est plus une victoire d'équipe que la mienne en vérité. Ce n'était pas vraiment l'objectif principal aujourd'hui. Quand vous voyez ces coureurs pédaler aussi vite sous cette chaleur, je suis content d'être parvenu à m'imposer au sommet", a déclaré Roglic au micro d'Eurosport.
"C'était dur, c'était vraiment très pentu. Je reviens à peine, j'ai encore des douleurs au dos après ces plusieurs heures d'effort, j'espère que ça ne va pas empirer", a-t-il ajouté concernant son état physique.
Après le travail de ses équipiers, venu reprendre les derniers échappés Bruno Armirail et Pablo Castrillo, le Slovène de 34 ans a imposé son tempo dans les forts pourcentages.
Si seul Enric Mas et le jeune belge Lennert Van Eetvelt ont pu tenir sa roue, un groupe de sept coureurs s'est reformé à quelques centaines de mètres de l'arrivée avec Félix Gall, Joao Almeida, Matthew Riccitello et Mikel Landa.
Ce dernier a été le premier à lancer son sprint, mais il a été rattrapé par Van Eetvelt, vainqueur de l'UAE Tour en début de saison, avant que ce dernier ne se fasse sauter sur la ligne par Roglic.
A l'issue de cette première étape de montagne Roglic compte huit secondes d'avance sur Joao Almeida et 32 secondes sur Enric Mas. Côté Français, Pavel Sivakov est onzième et David Gaudu quinzième.
Le vainqueur sortant Sepp Kuss est lui treizième à 1 min 14 de Roglic.
La course se poursuit demain en Andalousie avec une étape bien moins exigeante de 177 km entre Fuente del Maestre et Séville où Kaden Groves, qui a prolongé son contrat de deux saison avec Alpecin-Deceuninck mardi, devrait à nouveau s'expliquer avec Wout van Aert.