Le Dow Jones cédait 0,16%, le Nasdaq, à forte coloration technologique, perdait aussi 0,16% et le S&P 500 0,06%, vers 14H10 GMT.
Jeudi, les indices new-yorkais avaient signé leur meilleure séance depuis 2022, sans toutefois rattraper la totalité des pertes d'un début de semaine tumultueux.
L'indice Dow Jones avait gagné 1,76% à 39.446,49 points, le Nasdaq avait bondi de 2,87% à 16.660,02 points et le S&P 500 avait grimpé de 2,30% à 5.319,31 points.
Jusqu'ici, à l'issue de cette semaine en dents de scie, l'indice élargi S&P 500 est en recul de 0,5%, et de 0,7% pour le Dow et le Nasdaq, a souligné Art Hogan de B. Riley Wealth Management.
"La baisse des demandes hebdomadaires d'allocations chômage a été le déclencheur du rebond de jeudi", a ajouté l'analyste alors que les marchés globaux ont été pris de panique lundi après la publication la veille du week-end d'un taux de chômage américain plus fort que prévu.
"Mais aujourd'hui est une journée sans données et le rapport sur l'inflation américaine la semaine prochaine est désormais sur le radar", a-t-il prévenu.
Les investisseurs devront se positionner avant l'indice d'inflation CPI mercredi, précédé par les prix à la production (PPI) mardi.
Sur le marché obligataire, les rendements à dix ans se détendaient à 3,93% contre 3,98% la veille.
"Le marché manque de conviction après une semaine agitée", a estimé Patrick O'HAre de Briefing.com.
Les mégacapitalisations de la technologie regagnaient peu à peu l'intérêt des acheteurs, Amazon progressait de 0,93%, Meta de 0,18%, Apple retrouvait la stabilité alors que les contrats à terme avant l'ouverture étaient en territoire négatif.
Parmi les fabricants de semi-conducteur, Taiwan Semiconductors Manufacturing (TSMC), coté à la fois à Taiwan et à New York, grimpait de 1,72% après avoir annoncé un bond de 45% de ses ventes en juillet, tirées par l'insatiable demande pour ses puces dédiées à l'intelligence artificielle générative.
Micron Technology gagnait aussi plus de 2% et Nvidia +1,26%.
Des concurrents comme AMD (-0,95%) et Intel (-3,10%) étaient boudés en revanche.
Les laboratoires Eli Lilly s'envolaient toujours (+5,70%) après un bond de 9,48% la veille alors que le groupe surfe sur le succès de ses traitements contre le diabète et l'obésité qui vont doper ses ventes de plus de 3 milliards de dollars sur l'année.
Les titres du groupe de media Paramount Global rebondissaient de 3%, les investisseurs se montrant satisfaits d'un plan de licenciements de 15% des effectifs soit quelque 2.000 personnes.
"Cela va concerner des doublons (provoqués par la fusion avec Skydance, NDLR) dans le marketing et la communication, une réduction également des départements financier, judirique..." a détaillé l'un des dirigeants du groupe, Chris McCarthy, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.
Paramount Global et Skydance Media ont annoncé début juillet leur rapprochement, alors que le groupe, bâti sur le légendaire studio centenaire Paramount Pictures et la chaîne CBS, était depuis plusieurs mois en quête d'un partenaire.
Les laboratoires Amgen, membre du Dow Jones, perdaient 1,40% après avoir abaissé leurs projections annuelles.
Sur le deuxième trimestre, les ventes ont grimpé de 20% à 8,4 milliards de dollars grâce à l'acquisition d'Horizon Therapeutics, spécialisée dans les traitements pour maladies rates, auto-immunes et inflammatoires. Toutefois le coût de l'acquisition, 28 milliards de dollars, va peser sur les comptes.
Amgen avait déjà clôturé jeudi en baisse de 5%.
