Créée pour honorer l'athlète, favorite pour une médaille dans cette spectaculaire discipline, l'œuvre a été inaugurée il y a deux semaines.
Depuis, Aleksandra Miroslaw a déjà amélioré deux fois son record du monde établi en 2021 à Tokyo, le portant désormais à 6 secondes et 6 centièmes.
La peinture murale ornant l'une des façades de la ville natale d'Aleksandra, et où l'athlète de trente ans continue à s'entraîner, a été divisée en 17 séquences, pour illustrer son impressionnante technique. Légendée, l’œuvre énumère ses titres et son record du monde.
Aleksandra "fait des choses extraordinaires. J'ai eu le déclic pour montrer ce qu'elle fait à l'échelle naturelle, dans l'espace urbain", explique à l'AFP l'auteur de la fresque, Michal Cwiek.
Les 17 phases de la montée ont été saisies et représentées grâce à des technologies photographiques et éditoriales avancées. Elles sont accompagnées d'un QR-code qui permet aux passants de reproduire sur leur téléphone le mouvement de l'athlète en temps réel.
Mateusz Kolbus, manager de 37 ans, a fait près de deux cent kilomètres, avec sa famille, pour admirer l’œuvre.
"C'est un monument vivant en l'honneur de quelqu'un qui se bat pour des médailles pour la Pologne", souligne-t-il.
Ce mural est "beau et aussi incroyable qu'Aleksandra", estime pour sa part Kaska, 38 ans, originaire elle aussi de Lublin.
"Nous savons bien sûr que le record (inscrit sur le mur, ndlr) n'est plus valable", reconnaît Michal Cwiek, dans l'espoir qu'à l'issue de la finale olympique mercredi au Bourget (banlieue parisienne), ni le palmarès de l'athlète ni le record actuel ne seront plus d'actualité.
"J'espère arriver à convaincre Aleksandra de le mettre à jour par elle-même", dit-il.
