Il y a "trois symboles sur lesquels on doit se pencher: les anneaux olympiques sur la Tour Eiffel", la vasque, "objet extraordinaire et magnifique", et les statues des dix femmes françaises apparues sur la Seine dans le tableau "sororité" de la cérémonie d'ouverture, a énuméré la maire de Paris.
Ces dernières "auraient toute leur place dans Paris, notamment dans le XVIIIe arrondissement", a-t-elle précisé.
"Ces trois objets artistiques, symboliques, magnifiques méritent toute notre attention. Je ne peux pas dire aujourd'hui qu'ils resteront, car je ne suis pas la seule à décider", mais ils font partie "d'un héritage des Jeux qu'on aura envie de garder", a affirmé l'élue socialiste.
Interrogé par l'AFP lors d'un point presse, son adjoint aux JO Pierre Rabadan a précisé que l'idée de conserver les anneaux au même endroit, sur la tour Eiffel, rencontrait "encore des problématiques techniques".
Quant à la vasque et aux statues féminines, il s'agit de "trouver des endroits adaptés" - pas forcément aux Tuileries pour la vasque, donc - "et de répondre aux aléas météorologiques et autres durant un temps permanent", a-t-il ajouté.
La vasque aux allures de montgolfière, allumée lors de la cérémonie d'ouverture par l'ancienne athlète Marie-José Pérec et le judoka Teddy Riner, restera accessible gratuitement au Jardin des Tuileries jusqu'à la clôture des Jeux le 11 août.
Son succès populaire a été immédiat.
Quelque 10.000 personnes pourront ainsi la voir de près quotidiennement, avec une jauge de 3.000 personnes présentes simultanément, selon le Comité d'organisation des JO-2024 (Cojo). La billetterie a été prise d'assaut: dès dimanche matin, plus aucun créneau de réservation n'était disponible sur le site dédié.
En l'exposant là, les organisateurs ont voulu laisser la flamme - en réalité un jeu de lumière projeté sur un "nuage d'eau" - "à portée de main du public" en journée, avant qu'elle ne s'élève à 60 mètres du sol à la nuit tombée.
Un anneau-flamme "100% électrique", vante son concepteur, EDF, pensé pour "rendre l'objet le plus accessible", "visible" et "ouvert possible", a expliqué samedi son designer, Mathieu Lehanneur. Ce dernier l'a imaginé dans un clin d’œil à l'"histoire" de la montgolfière, invention française pré-révolutionnaire (1783).
M. Lehanneur a aussi souligné sur France Bleu Paris que la tour Eiffel, qui initialement "n'était pas là pour durer", est "finalement toujours là et est devenu un symbole très fort".