"De toute évidence, nous essayons de créer un groupe qui aille de la droite sociale à la gauche socialiste pour que la France soit gouvernable. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues", a-t-il souligné auprès de l'AFP, alors que le camp présidentiel est en pleine turbulence après les législatives.
"Le groupe Renaissance, je n'y siégerai pas", a ajouté l'ancien président de la commission des Lois, figure historique de la macronie.
Le député de la Vienne mentionne des échanges avec des élus "Renaissance, divers gauche, UDI et radicaux" pour tenter de constituer un groupe. "On n'y est pas encore, mais on y travaille".
Il affirme qu'au moins "quarante" députés macronistes ne se sont pas encore rattachés au futur groupe Renaissance à l'Assemblée.
Passés d'environ 250 sièges à quelque 160 élus après les législatives, les députés du camp présidentiel sont tiraillés entre la gauche et la droite pour tenter de former une coalition. Des ministres comme Gérald Darmanin et Aurore Bergé militent pour un rapprochement avec LR, au grand dam de l'aile gauche.