La France a surpris son monde : alors que nos voisins retenaient leur souffle, craignant de voir l’extrême droite au pouvoir, c’est finalement l’union de la gauche qui est arrivée en tête du scrutin, suivie du camp macroniste. Après ce résultat surprise, les cartoonistes dépeignent un pays en route vers l’inconnu.
Certaines personnes cherchent avant tout à s’expatrier pour avoir moins de dépenses et un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelles. D’autres privilégient la vie de famille. Deux classements, relayés par la presse américaine, facilitent le choix.
Pour le quotidien libéral “The Financial Times”, les résultats du second tour des élections législatives vont mener “à des mois voire des années d’incertitude politique”. Et ils ne doivent pas masquer l’essentiel : si aucune majorité sérieuse n’émerge, la défaite du Rassemblement national ne sera qu’“un revers passager”.
Beaucoup d’extrême droite, beaucoup de gauche et toujours moins entre les deux. Si le NFP profite de la dissolution, le problème de la répartition des forces politiques demeure. Or “c’est ainsi que naît l’immobilisme politique”, analyse le commentateur Stefan Kornelius dans la “Süddeutsche Zeitung”.
Ce célèbre journaliste de gauche se réjouit de la victoire éclatante du Labour, mais il prévient le nouveau Premier ministre, Keir Starmer : son parti a bénéficié d’un ras-le-bol électoral qui pourrait se retourner contre lui en cas d’échec.