C’est une Marine Le Pen enragée qui a dénoncé sur Twitter, jeudi 20 septembre, l’expertise psychiatrique qu’elle va devoir subir. La présidente du Rassemblement National (anciennement Front National) a été mise en examen, en mars dernier, pour « diffusion d’images violentes » après la publication sur Twitter, en décembre 2015, de photos des exactions de Daech. La conseillère régionale des Hauts-de-France avait partagé trois clichés du groupe terroriste, dont ceux de l’exécution du journaliste américain James Foley, pour protester contre « le parallèle ignoble » fait par Jean-Jacques Bourdin, en décembre 2015, entre Daech et le FN.
Je croyais avoir eu droit à tout : eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de #Daech par tweets, la « justice » me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! ???? MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 20 septembre 2018
Dans le second post, publié le 20 septembre, qu’elle a vite effacé, la femme politique a affiché une copie de la notification de la décision de justice ordonnant cette expertise. Le bureau de l’Assemblée nationale avait décidé, en novembre 2017, de lever son immunité parlementaire. Marine Le Pen peut donc faire l’objet d’une arrestation et risque trois ans de prison et 75 000 euros d’amende.