Circulez, il n’y a rien à discuter! C’est
en substance le message délivré par la mairie de Paris au sujet de la possibilité d’un éventuel référendum pour adouber ou rejeter la candidature de la capitale pour l’organisation des Jeux olympiques de 2024. Non, la population locale ne sera pas consultée comme celle de Hambourg qui a dit «
nein», dimanche 29 novembre, à la présence de la cité hanséatique. La course aux Jeux de 2024 se résume donc désormais à un marathon à quatre –Budapest, Los Angeles, Paris, Rome– dont l’arrivée sera jugée le 13 septembre 2017 à Lima, au Pérou, dans le cadre de la
130e session du Comité international olympique (CIO). Dans un bel élan démocratique, Hambourg, associée à Kiel, ville proposée pour les compétitions de voile, a rassemblé quelque 650.000 électeurs et 51,6% d’entre eux se sont déclarés opposés à cette prise de risques. Il y a deux manières d’analyser ce résultat: l’une, négative, actant du simple résultat, l’autre, positive, relevant la forte mobilisation et l’étroitesse du score qui prouve que le oui pouvait l’emporter dans une telle confrontation et au terme d’un très riche débat. C’était la deuxième fois en deux ans que l’Allemagne rejetait une candidature aux Jeux olympiques par voie référendaire. En 2013, Munich, volontaire pour accueillir
les Jeux d’hiver de 2022 en liaison avec la station de Garmisch-Partenkirchen, n’avait pas réussi à convaincre ...
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