C’est un euphémisme de dire que le quatrième Président du Sénégal a été le mieux élu de tous. Cependant, cet enthousiasme de tout un peuple s’est rapidement mis à s’effriter après s’être érodé. Se rétrécissant comme une peau de chagrin. L’on doit s’arrêter devant un tel phénomène qui n’est pas sans cause. Dans le but de déceler, pour les analyser, les uns après les autres, les faits et les gestes qui sont à l’origine d’un tel désenchantement. Voire d’un certain courroux à l’encontre de l’ancien candidat, alors, bien élu.
La première accusation vise le pouvoir d’achat des Sénégalais qui s’est ébranlé vers l’aplatissement. Au point que le seul argument du Président s’appelle la menace, encore la menace, rien que la menace.
Toutefois, la faute que le peuple ne pardonnera jamais à Macky Sall est sa participation à la manifestation blasphématoire de Charlie Hebdo. C’est-à-dire marcher devant les pancartes et autres illustrations visant la personne sacrée du Prophète (psl) de l’Islam, symbole d’un tiers de l’Humanité. Il est notoire que les Niasse, les Sy, les Mbacké ont bercé les Sénégalais qu’ils n’ont jamais sevré de labours sans fin envers le Prophète (psl).
Cette chose a fait s’effriter la sympathie et le respect que tous avaient pour le Président, y compris ceux qui n’avaient pas voté pour lui. Au point que ceux qui avaient voté contre lui souhaitent hâter la venue du jour où ils feront des émules. Dans certains cas de figure son score d’entrée de jeu pourrait se situer sous la barre des 13%.
Mais aussi, le chômage des jeunes et celui chronique conjugué à la baisse du pouvoir d’achat et à la faillite non déclarée de l’Etat qui se trouve en situation de cessation de paiement.
Le tâtonnement des gouvernants, la bastonnade des parlementaires de l’opposition par ceux du pouvoir, au sein du Parlement, au point de faire couler le sang des uns par les coups de poing des autres, complète ce sombre tableau...