Des milliers de partisans de la présidente argentine se sont rassemblés mercredi devant le palais présidentiel à Buenos Aires pour saluer Cristina Kirchner, qui quitte le pouvoir après deux mandats de 4 ans.
Mercredi en début de soirée, Cristina Kirchner devait s'adresser à la foule.
Jeudi, Mauricio Macri doit lui succéder et prêter serment comme président. Le maire de centre-droit de Buenos Aires a remporté l'élection présidentielle face à Daniel Scioli, candidat de la coalition de gauche au pouvoir.
La telenovela politique de l'ère Kirchner a connu son épilogue mardi lorsque la justice, saisie par M. Macri, a tranché un différend sur les modalités de la passation de pouvoir, obligeant Mme Kirchner à quitter le palais présidentiel mercredi soir.
Par solidarité avec la présidente, l'opposition kirchnériste a annoncé mercredi qu'elle ne siègerait pas au Congrès lors de la cérémonie de prestation de serment.
Les parlementaires kirchnéristes sont la première force à la chambre des députés et disposent de la majorité relative au Sénat.
Cristina Kirchner, 62 ans, ne pouvait pas briguer un troisième mandat consécutif mais elle peut théoriquement se présenter à nouveau en 2019.
Mme Kirchner devait quitter jeudi la capitale argentine et se rendre dans son fief de Patagonie pour assister à la prise de fonction de sa belle-s?ur, Alicia Kirchner, élue gouverneur de la province de Santa Cruz.
La plupart des présidents ou chefs de délégations étrangères, comme l'ex-président du Sénat Jean-Pierre Bel pour la France, ont commencé à arriver mercredi dans la capitale argentine. Environ une dizaine de chefs d'Etat sont attendus jeudi pour la cérémonie d'investiture.