La pastèque de Zagora a une excellente réputation sur le marché marocain.##img0## Cette célébrité tient de son goût sucré caractéristique et de sa précocité, un grand atout pour l’exportation vers les marchés nationaux très demandeurs de cette variété. Ces deux facteurs font que la culture des pastèques est très rentable pour les agriculteurs locaux qui bénéficient de prix élevés en début de campagne.
Le grand succès des pastèques de la région ont conduit à la raréfaction des ressources hydriques. Très "hydrivore", la culture de ce fruit a contribué à l'assèchement des puits, au point que les populations des villages avoisinants ont dû s’approvisionner pendant tout l’été via des camions citernes. Les associations locales tirent la sonnette d'alarme (Ph. Fotolia)
Pour un volume total de consommation de 12 millions de mètres cubes d’eau, le palmier consomme 9,32%, le henné 19,40% et la pastèque 58,31% (7 millions de m3). Alors que les autres légumes et blé totalisent à peine 12% de la consommation totale
A Faija, sur une superficie totale irriguée de 1.357 ha, la pastèque vient en tête avec une superficie de 972,75 ha, suivie par le henné avec 112,25 ha et le palmier dattier avec 98,25 ha