La Guadeloupe est "en capacité" de financer le premier tour de la Coupe Davis, France-Canada en mars 2016 pour lequel la ville de Baie-Mahaut vient d'être retenue, a assuré vendredi à l'AFP l'entourage de Victorin Lurel, président du Conseil régional.
Un surcoût d'environ un million d'euros (500.000 pour l'aménagement du stade et autant pour acheminer la terre battue) est à prévoir et sera à la charge des "collectivités territoriales", a précisé Jean Gachassin, le président de la Fédération de tennis (FFT) lors de l'annonce à Paris.
"On est en capacité d'assurer le financement de cet événement", a déclaré à l'AFP l'entourage de M. Lurel, précisant qu'il "n'y aura pas de hausse d'impôt".
"Au regard des retombées médiatiques et d'image attendues, c'est un engagement qui aura un retour sur investissement assuré", a-t-on ajouté de même source, soulignant que l'objectif était "le rayonnement international de la Guadeloupe, la volonté d'organiser des événements internationaux pour développer le tourisme au delà de la cible européenne et française, cibler la clientèle nord-américaine".
Le directeur général du comité du tourisme des îles de Guadeloupe (CTIG), Willy Rosier, s'est réjoui du choix de la FFT qui avec "la venue de médias internationaux" va donner "un coup de projecteur sur notre destination".
"Cela renforce l'image de la destination comme terre de champions, terre de sport, et son image comme île capable d'accueillir de tels événements internationaux", a ajouté M. Rosier, joint par l'AFP, alors que la Guadeloupe et déjà connue pour être "la terre de la route du rhum, terre d'arrivée de la mini transat, en course pour les jeux de la francophonie".