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Un marathon diplomatique pour rien?

INTERNATIONAL - Prendre appui sur l'immense émotion suscitée à travers le monde par les attentats de Paris le 13 novembre, pour essayer de rassembler toutes les puissances dans une lutte commune pour éradiquer l'Etat Islamique en Irak et au Levant, qui pourrait en tenir rigueur au Président de la République ?

Le "marathon diplomatique" entrepris par François Hollande la semaine dernière ne pouvait donc que rallier le soutien de tous, y compris de l'Opposition ; d'autant que celle-ci, depuis deux ans et demi, n'avait cessé d'insister sur la nécessité pour Paris de ne pas se cantonner au dialogue exclusif avec ses alliés américains et saoudiens, mais aussi de parler aux Russes et aux Iraniens. Je me souviens de quelle manière ces suggestions avaient été reçues alors, et par le pouvoir politique, et par les élites médiatiques proches du pouvoir. C'est tout juste si nous n'avions pas été accusés à l'époque d'être des agents du "Poutinisme"...

Plus récemment, après l'entrée en guerre de la Russie en Syrie au début de l'automne, et la normalisation progressive des relations avec l'Iran, à l'issue de l'accord nucléaire du 14 juillet dernier, je n'avais cessé de suggérer que la France s'engage dans le rassemblement des deux coalitions qui font la guerre en Syrie : l'américaine et la russe.

Que François Hollande emprunte enfin cette voie, et en finisse avec le "ni-ni" stérile de son Ministre des Affaires Etrangères ("ni Daech, ni Bachar") ne pouvait donc être qu'approuvé. C'est d'ailleurs ce que l'Opposition a fait en votant comme un seul homme mercredi dernier, en faveur de l'action militaire française en Syrie, commencée en septembre.

Jusque-là en effet, la France participait à la coalition aérienne américaine, mais en ne bombardant exclusivement que du côté irakien de la frontière, au prétexte que l'intervention de notre aviation en Syrie pourrait aider Bachar... Cette fois, l'ennemi est clairement désigné par le Président de la République depuis le discours du Congrès de Versailles : c'est l'Etat islamique.

Ce début de clarification suffira-t-il cependant à permettre à la France de rassembler autour d'elle l'ensemble de la communauté internationale contre l'Etat islamique ?

On peut malheureusement en douter.

Malgré le renfort du Charles de Gaulle, les frappes françaises ne représentent qu'une petite fraction (4%) des frappes occidentales, et une fraction plus modeste encore des frappes russes. Le tapis vert diplomatique a ceci de commun avec celui du poker : tout dépend des "munitions" que l'on peut aligner sur la table...

Mais il y a pire : pour organiser une coalition militaire, surtout entre puissances toujours rivales, comme c'est le cas des Etats-Unis et de la Russie, encore faut-il être d'accord sur les objectifs politiques recherchés à l'issue de la guerre en Syrie. L'Amérique d'Obama, tout comme ses alliés turcs et saoudiens, n'ont qu'une idée en tête depuis 2011 : se débarrasser du régime alaouite et baasiste d'El Assad en Syrie. Bachar est le problème : il est accusé d'avoir tué 250 000 de ses concitoyens, d'avoir gazé son propre peuple. "Assad est le bourreau ; il ne peut pas faire partie de la solution". Thèse partagée également à Paris par Laurent Fabius qui n'a cessé de marteler ce point de vue (et avant lui par Alain Juppé en 2012, à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, il est vrai, avant l'apparition de Daesh).

Si Obama n'est pas près de recommencer les aventures guerrières de George W. Bush en Irak pour mener à bien son "regime change", s'il ne veut à aucun prix engager les "boys" sur le terrain, s'il a reculé après avoir promis de bombarder Assad alors même que ce dernier venait d'utiliser les armes chimiques en violation de la fameuse "ligne rouge" tracée par Obama lui-même en 2013, le Président américain compte cependant sur l'arme aérienne et sur une aide massive aux différentes milices sunnites anti-Assad pour dégrader à la fois l'Etat islamique et le régime syrien... Sans que l'on sache quel est l'objectif premier de l'administration américaine. On sait pourtant, depuis un an et demi que durent ces frappes, que cette stratégie est un échec. Daesh est toujours là, et Bachar aussi... Certes, face aux bombardements de la coalition, l'Etat islamique a dû stopper ses conquêtes en Irak après la prise de Mossoul en juin 2014. Mais Mossoul et Falloujah en Irak, Raqqa en Syrie, et 10 millions de personnes sont encore entre ses mains. Quant aux armes livrées par les Etats-Unis mais aussi par leurs "alliés" turcs, saoudiens ou qataris, ainsi que par la France, combien d'entre elles ont trouvé leur chemin vers les milices proches d'Al-Qaïda voire vers des kathibat de Daesh elles-mêmes ?

Face à cette impasse qui, jour après jour, transforme la Syrie en un véritable chaudron barbare - la première fabrique de terroristes de la planète ! - la Russie a pris la décision d'intervenir en septembre dernier, après avoir proposé à l'ONU une coalition unique regroupant tous les intervenants. Le but premier de Poutine était d'éviter la chute d'Assad, alors au bout du rouleau, et de préserver ainsi un demi-siècle de présence soviéto-russe en Méditerranée. Mais Poutine veut aussi en finir avec les près de 5000 combattants tchétchènes engagés au service de l'EI : les Russes comptent 20 millions de musulmans, dont deux millions à Moscou. Et Poutine ne redoute qu'une chose : la contagion islamiste.

Dans ce contexte, l'attentat de Charm El-Cheikh contre un avion plein de vacanciers russes, a certainement conduit à engager davantage l'aviation russe contre l'Etat islamique. Mais l'objectif fondamental demeure : sauver le régime syrien, et entamer ensuite la destruction de Daesh, même si à l'issue d'un processus politique (cessez-le-feu, négociations puis élections), Bachar lui-même pourrait ne pas rester au pouvoir.

Mais les complexités de l'exercice diplomatique tenté par François Hollande ne se limitent pas aux points de vue contraires des Russes et des Américains, envenimés par ailleurs par l'affaire ukrainienne.

Parce qu'aucune des grandes puissances n'a souhaité s'engager en Syrie depuis cinq ans, faute de volonté et d'accord sur les objectifs, les puissances régionales, elles, se sont engouffrées dans le vide ainsi créé, avec chacune des objectifs différents, chacune détestant par ailleurs son voisin davantage que l'ennemi supposé commun.

Le régime d'Erdogan se rapprochant de plus en plus de ses racines idéologiques, les Frères musulmans, n'est obsédé que par la destruction dans l'œuf du rêve d'un Etat kurde, qui reprend corps peu à peu dans l'implosion de l'Irak et de la Syrie. Ankara aide donc puissamment différentes factions radicales syriennes, certains disent même l'Etat islamique lui-même, en achetant son pétrole par exemple. La Turquie laisse passer les djihadistes européens d'Ouest en Est et les migrants d'Est en Ouest, en obtenant pour ce faire, cerise sur le gâteau, le financement de l'Union européenne ! Et désormais, elle semble prête, comme elle l'a démontré, à aller jusqu'au bout de l'incident militaire avec la Russie, assurée qu'elle est, comme membre de l'OTAN, du soutien américain. Comme allié dans une coalition unique, on devrait pouvoir faire mieux...

Les mêmes ambiguïtés caractérisent les monarchies du Golfe, d'abord obsédées par le péril Perse. Vu de Riyad, de Doha ou d'Abu Dhabi, l'Iran a obtenu, grâce aux Américains, une option nucléaire militaire à horizon de dix ans. Les mêmes Iraniens contrôlent par ailleurs un "arc chiite" allant de Beyrouth à Damas, et de Bagdad à Téhéran, avec, en prime, une capacité de nuisance évidente à Bahreïn et au Yémen. Conséquence : les monarchies ne se sont pas privées de financer et d'armer toutes sortes de milices anti-Assad en Syrie, allant même, dit-on, jusqu'à aider l'Etat islamique, du moins jusqu'à ce que Daesh s'en prenne directement à des postes de frontières saoudiens...

Or, du côté français, on a cessé de cultiver une relation extrêmement étroite avec les monarchies sunnites, spectaculairement illustrées ces derniers temps par les ventes de Rafales ou la revente des Mistrals, financée par l'Arabie. La très (trop ?) grande proximité de Paris avec le monde sunnite a un coût : des relations distendues et froides avec Téhéran, aggravées par le fait que tout au long de la négociation nucléaire avec Téhéran, la France était apparue comme la plus intraitable... Au point d'ailleurs que la dernière année de négociations (au grand dam de Paris) s'était faite dans un bilatéral exclusif entre les Etats-Unis et l'Iran, hors du "P5+1" et de la France.

Dans l'immédiat en tout cas, ce sont les milices chiites iraniennes qui se battent en Irak contre Daesh aux côtés de Peshmergas kurdes et de l'armée irakienne à dominante chiite. Tandis que du côté syrien de la frontière, le Hezbollah libanais, excroissance de Téhéran, fait la guerre contre l'Etat islamique et les milices sunnites, en défense du régime d'El-Assad.

A terme, pour en finir avec l'Etat islamique, il faudra donc non seulement qu'Américains et Russes se mettent d'accord, mais qu'au surplus, une sorte de modus vivendi soit trouvé avec les puissances régionales clefs : les monarchies arabes, et les non-arabes, Turquie et Iran. Sinon, le pire est à craindre : la poursuite d'une guerre par procuration entre Sunnites et Chiites en Syrie qui s'étendra, qui s'étend déjà, tout comme l'Etat islamique au Yémen et en Libye.

Eteindre le chaudron syrien est donc une urgence absolue pour éviter d'autres attaques, chez nous bien-sûr, mais surtout pour éviter que de proche en proche cette guerre ne s'étende et ne devienne un jour mondiale, en "aspirant" les puissances qui aujourd'hui cherchent à s'en tenir à l'écart. Ici, le précédent de 1914, voire de la Guerre de Trente ans (1618-1648), s'imposent à l'esprit.

On le voit, si la première phase de l'effort français n'a guère été concluant à ce stade (la résolution adoptée à l'ONU n'est pas inscrite au chapitre VII et n'est donc que déclaratoire, tandis que la coalition unique n'est plus qu'une "coordination" entre Russes et Français), tout milite pour ce que l'effort diplomatique, entamé par la France, soit maintenu et amplifié.

A condition de clarifier nos propres objectifs, or nous ne cessons de multiplier les allers retours sur le sort du régime Syrien.

A condition aussi de nous en donner rapidement les moyens militaires afin de parler en position de force à tous.

Lire aussi :

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