Manuel Valls n’a pas été tendre avec Karim Benzema lorsqu’il s’est agi de commenter les déboires actuels de l’attaquant de l’équipe de France dans
l’affaire dite de la «sextape» de Mathieu Valbuena. «Un grand sportif doit être exemplaire, a déclaré l’hôte de Matignon, mardi 1er décembre, sur les ondes d’Europe 1. (...) S’il ne l’est pas, il n’a pas sa place en équipe de France». Puis il a ajouté: «S’il y avait un ministre mis en examen, il ne serait plus au gouvernement. (...) D’une certaine manière, c’est pareil pour l’équipe de France.»
Fin septembre, le Premier ministre avait été autrement plus doux, ou moins violent, au moment de donner son avis sur Michel Platini, candidat dans la course à la présidence de la FIFA, entendu par la justice puis empêché de faire campagne en raison du versement douteux en 2011 d’une somme de deux millions de francs suisses (1,8 million d’euros), conséquence d’un accord verbal passé neuf ans plus tôt avec Sepp Blatter, le président de la FIFA. «Je n’ai aucune information à ce sujet et je pense qu’il faut laisser la justice faire son travail sereinement,
avait déclaré Manuel Valls. Nous avons la chance, en France, d’avoir Michel Platini, qui fut un très grand sportif et qui est un grand dirigeant à la tête de l’UEFA. Je lui fais entièrement confiance.» Platini VS Benzema Comme tout raccourci, la juxtaposition des deux citations est forcément réductrice, ...
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