Eagles of Death Metal, le groupe qui jouait au Bataclan le soir de l'attaque djihadiste du 13 novembre, fait aujourd’hui l’objet d’un soutien d’un grand nombre d’internautes de par le monde, qui
ont voulu pousser une de ses chansons au premier rang des charts. Pourtant, son chanteur Jesse Hughes est un rockeur «pas si cool»,
comme le résume Télérama, qui a pu visionner The Redemption of the devil, un documentaire où on le voit «s’amuser avec l’un de ses nombreux pistolets et le pointer en direction d’un de ses amis».
«Je veux juste mon fric et mes flingues et que personne, bordel, ne me dise ce que je dois faire, voilà ce qui dicte ma politique», lançait-il par ailleurs dans une interview en 2008.
Il admire Bush, Reagan et Trump
Jesse Hughes est aussi un catholique ultra conservateur et anti-avortement, qui aime parler du «diable» lorsqu’il évoque le monde actuel. Il a été ordonné prêtre de l'Ordre Saint-François par
l'Universal Life Church il y a deux ans, et «célèbre des mariages entre deux tournées», souligne l’hebdomadaire.
«Il y a une énorme contradiction car mon job quotidien, c'est le rock'n'roll, ce qui présume être un serviteur du diable. Mais le King du rock'n'roll, Elvis Presley, nous a appris quelque chose: tu dois vénérer le Seigneur. La moitié de ses albums étaient du gospel et il allait à l'église tous les dimanches. Je ne fais que suivre la voie tracée par Elvis», ...