Les factions rivales libyennes sont très près de s'entendre sur la formation d'un gouvernement d'union nationale et pourraient signer dans un mois un accord en ce sens, attendu de longue date, a déclaré le nouvel émissaire des Nations unies, Martin Kobler.
Les pays occidentaux font pression pour qu'un accord soit conclu sous l'égide de l'Onu, seul moyen à leurs yeux de mettre fin au chaos qui règne en Libye, où deux gouvernements rivaux et leurs factions armées s'affrontent pour le contrôle du territoire.
Les éléments modérés soutiennent le projet d'accord, élaboré au fil d'une année de négociations, mais les "durs", dans un camp comme dans l'autre, réclament davantage de conditions et de concessions de l'autre partie."Nous sommes très proches d'un accord, même si des obstacles subsistent. Je pense que nous pourrons signer dans un mois. Les négociations durent depuis un an et il est temps maintenant de signer un accord", a dit mardi soir Martin Kobler, lors de négociations à Alger.
"Le gouvernement d'union devra siéger à Tripoli", a-t-il ajouté.
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