L'ancien président français Nicolas Sarkozy, se revendiquant "chef de l'opposition" de droite à son successeur socialiste François Hollande, a rejeté aujourd'hui l'idée d'une alliance avec la gauche pour faire barrage à l'extrême droite aux élections régionales des 6 et 13 décembre.
"Nous maintiendrons nos listes partout où nous serons en position de les maintenir", a déclaré l'ex-chef de l'Etat, aujourd'hui à la tête des Républicains, le principal parti de la droite classique en France, sur
la radio Europe 1. A quatre jours du premier tour des régionales, l'extrême droite a le vent en poupe dans les sondages pour ce scrutin qui est l'ultime test électoral d'envergure en France avant la prochaine présidentielle en 2017.
Le Front national (FN) apparaît en mesure d'emporter au moins deux régions, dans le nord du pays où sa présidente Marine Le Pen part grande favorite et en Provence (sud), où sa nièce Marion Maréchal-Le Pen fait aussi la course en tête.
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