La correspondante en Chine de l'hebdomadaire français
L'Obs, Ursula Gauthier, a été accusée aujourd'hui par Pékin d'avoir "diffamé les politiques chinoises" dans un article évoquant la région du Xinjiang (nord-ouest) en proie aux tensions interethniques.
"L'article a critiqué l'action antiterroriste de la Chine, a dénigré et diffamé les politiques chinoises. (Il) a provoqué une vive indignation du public chinois", a déclaré Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise, lors d'un point-presse régulier.
L'article mis en cause, publié le 18 novembre dernier sur le site internet de L'Obs et intitulé "Après les attentats, la solidarité de la Chine n'est pas sans arrière-pensées", se penchait sur la réaction de Pékin après les attaques qui ont touché Paris le 13 novembre dernier.
Des photos de la journaliste ont par ailleurs été publiés sur des forums en ligne, où la journaliste a notamment été traitée de "pute de L'Obs".
Ursula Gauthier a déclaré avoir reçu personnellement des menaces de mort, et ne pas encore avoir obtenu du ministère chinois des Affaires étrangères le renouvellement de sa carte de presse, sésame indispensable pour exercer et obtenir un visa en Chine.
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