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Le jeune Baptiste Aubard, 9 ans, s’est lancé dans le tir à l’arc inspiré par les exploits des archers français aux Jeux olympiques de Paris. Participant à sa première compétition à Châteauroux, il espère décrocher une médaille parmi 130 concurrents. L’engouement pour ce sport a été ravivé par les performances olympiques, entraînant une augmentation significative des adhésions dans les clubs locaux et régionaux. Cependant, accueillir les jeunes archers reste un défi en raison du manque de créneaux et de ressources adaptées.
Les récents Jeux olympiques de Paris ont insufflé une nouvelle vie au tir à l’arc en France. Les exploits de Baptiste Addis, Thomas Chirault, Jean-Charles Valladont et Lisa Barbelin ont captivé le public, incitant de nombreux jeunes, comme Baptiste Aubard, à s’inscrire dans des clubs locaux. Ce regain d’intérêt se traduit par une hausse de 10 % des adhésions dans l’Indre, avec 80 membres à Châteauroux et 340 dans le département.
Le tir à l’arc n’est pas seulement un sport de précision; il offre également des avantages psychologiques importants. Pour des enfants comme Léo, 9 ans, qui éprouve des difficultés de concentration en classe, cette discipline est une aide précieuse. De même, Savannah, 13 ans, a appris à mieux gérer son stress et à améliorer sa respiration grâce à cette pratique. Ces témoignages soulignent l’impact positif du tir à l’arc sur le développement personnel des jeunes.
Malgré cet engouement, les clubs font face à des défis logistiques pour accueillir les plus jeunes. Stéphane Dubreuil, entraîneur à Châteauroux, souligne le manque de créneaux disponibles dans les gymnases pour les enfants de moins de 10 ans. Le matériel doit être adapté et le nombre d’encadrants augmenté pour garantir un encadrement de qualité. Une section « poussin » est envisagée, mais nécessite des ressources supplémentaires.
La création d’une telle section pourrait être facilitée par Sylvie Dubreuil, secrétaire du club, qui envisage de s’y consacrer après sa retraite. Cette initiative permettrait d’accueillir davantage de jeunes passionnés et de répondre à la demande croissante suscitée par l’effet JO.
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