Originaires de Fès, Marrakech, Oujda et Safi, les migrants concernés avaient été détenus en Algérie pour immigration irrégulière. Après avoir purgé leurs peines, ils ont été rapatriés dans un cadre strictement encadré. Des vérifications minutieuses de leurs identités, appuyées par des documents officiels comme passeports et cartes nationales, ont assuré la transparence et la sécurité de l’opération.
Ce transfert, selon les médias locaux, orchestré en plusieurs étapes, a mobilisé une étroite collaboration entre les autorités algériennes et marocaines, avec le soutien actif de l’Association marocaine d’aide aux migrants en situation vulnérable (AMSV). L’ouverture exceptionnelle du poste-frontière de Zouj Beghal, un geste rare dans le contexte actuel, symbolise une réponse humanitaire au-delà des tensions politiques.
L’Algérie a également veillé à la santé des migrants avant leur départ, offrant des soins appropriés à ceux qui souffrent de pathologies chroniques telles que le diabète, l’asthme ou l’épilepsie.
Au cœur de cette opération se trouve une coopération bilatérale discrète entre les consulats des deux pays, notamment à Alger, Oran et Tlemcen. Ce dialogue inédit dans un contexte tendu démontre que la solidarité humaine peut surpasser les différends diplomatiques, a rapporté le site d'information ObservAlgerie.
L’AMSV a salué cette initiative comme un modèle de gestion professionnelle et responsable, tout en appelant à pérenniser de tels efforts face aux défis migratoires à venir. Ce rapatriement témoigne de ce qu’il est possible d’accomplir lorsque l’urgence humanitaire l’emporte sur les intérêts politiques, offrant un rare moment de réconciliation et de progrès partagé entre les deux nations.
