Le Chef d'État algérien Abdelmadjid Tebboune a accordé le 25 décembre une grâce présidentielle à 2 471 détenus, une décision qui s'inscrit dans le cadre de «mesures d'apaisement» a indiqué un communiqué de la Présidence de la République.
Cette grâce présidentielle, annoncée par le locataire d'El-Mouradia, prévoit des «remise totale» de la peine à des «personnes non incarcérées» ayant été «condamnées définitivement à une peine inférieure ou égale à 24 mois», ainsi qu'à des détenus condamnées à une peine «inférieure ou égale à 18 mois».
Des détenus condamnés à une peine comprise entre 18 mois et 30 ans vont quant à eux se voir accorder une réduction partielle de 18 mois. Une réduction portée à 24 mois pour les personnes condamnées à perpétuité âgées de plus de 65 ans, les mineurs, ainsi que les femmes enceintes et des mères d'enfants de moins de trois ans.
En outre, le président Tebboune a décidé une «amnistie totale» pour 14 détenus condamnés pour des crimes d'atteinte à l’ordre public. Huit autres personnes, actuellement en détention provisoire ou en instance de jugement pour des faits similaires, profiteront également de «mesures d’apaisement».
En avril 2023, à l'occasion de l’Aïd el-Fitr, fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de Ramadan, Abdelmadjid Tebboune avait signé un décret graciant 8958 prisonniers.
