La chute du régime syrien de Bachar al-Assad a été perçu au Liban avec un énorme soulagement, puisque le pays a payé un prix très lourd depuis l'invasion syrienne en 1976 jusqu’au retrait syrien en 2005. Et même après, parce que ce régime n'a cessé d'assassiner des hommes politiques, des intellectuels, des journalistes libanais. Mais cet énorme soulagement est mêlé d'une certaine inquiétude. Il y a des risques de déstabilisation, souligne Karim Émile Bitar, chercheur associé à l'Iris et spécialiste du Moyen-Orient.
