Avec 57 points inscrits à la pause et une avance de 19 points en début de troisième quart-temps, les Parisiens ont pensé avoir assuré leur succès au Pays basque.
Mais sous l'impulsion de Markus Howard (28 pts) et de Chima Moneke (29 pts), Vitoria a repris l'avantage à sept minutes du terme pour ne plus le lâcher, dans une partie où les Parisiens ont progressivement laisser filer leur adresse.
Avec cette défaite, la troisième de suite en Euroligue, Paris (11 victoires, 6 défaites) recule à la troisième place au classement, derrière Monaco et l'Olympiakos qui comptent un succès de plus.
Dans une salle où l'entraîneur parisien Tiago Splitter a brillé en tant que joueur, décrochant avec Vitoria deux titres de champion d'Espagne avant de partir évoluer en NBA, les Parisiens ont d'abord subi les percées de Moneke, hauteur de 11 points dans le premier quart-temps.
TJ Shorts et ses coéquipiers, maîtres du jeu rapide, ont su répondre aux Basques pour leur infliger un 31 à 13 dans le deuxième quart-temps et tourner avec 16 points d'avance à la pause.
Mais tout s'est progressivement déréglée au retour des vestiaires. Les 16 points d'avance ont fondu à 8 en fin de troisième quart-temps (72-64). Les Parisiens ont alors totalement perdu leur adresse n'inscrivant que neuf points dans le dernier quart-temps et finissant la partie à seulement 11/36 à trois points.
A Bologne, l'Asvel s'est également incliné. Tombeur des Parisiens dimanche dernier en championnat, les joueurs de Pierric Poupet ne sont jamais rentrés dans leur partie. Leur série de six succès consécutifs, dont trois en Euroligue, a pris fin vendredi.
Toujours privés de Joffrey Lauvergne, les Villeurbanais ont couru après le score toute la partie, n'inscrivant que sept petits points dans le premier quart-temps (17-7). A seulement 2/10 à trois points et avec 11 pertes de balles à la pause, les visiteurs ont logiquement été menés de 17 points (46-29).
Face à une équipe qui ne comptait jusque-là que quatre succès en 17 rencontres d'Euroligue, l'Asvel n'a pas su inverser la tendance au retour des vestiaires, malgré les 20 points de Théo Maledon.
