Dix jours après le passage du cyclone Chido, il faut gérer de multiples urgences. Alors que les bidonvilles ont été entièrement détruits, des habitants sont accueillis dans des centres d'hébergement d’urgence. À Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte, ils sont 12 500 à trouver un refuge dans les établissements scolaires réquisitionnés. Mais alors qu’ils sont essentiellement occupés par des enfants, la population manque de tout, eau, nourriture et sécurité.