Le choc au sommet entre le Barça et l’Atlético Madrid a connu un dénouement dramatique. Dans un Camp Nou abasourdi, les Colchoneros se sont imposés 2-1 grâce à un but dans les ultimes secondes, signé Alexander Sorloth (96e). Un succès décisif qui pourrait peser lourd dans la course au titre en Liga.
Dès les premières minutes, les Catalans ont pris l’initiative, imposant leur rythme face à un Atlético prudent. Cette domination s’est concrétisée à la demi-heure de jeu par une superbe action entre Pedri et Gavi. Le premier, parfaitement servi par son compère issu du centre de formation, a ouvert la marque (1-0, 30e).
Malgré plusieurs opportunités pour creuser l’écart, les hommes de Xavi n’ont pas su faire preuve de réalisme. Rafinha a trouvé la transversale (57e), tandis que Lewandowski a manqué une occasion en or à deux mètres du but (76e).
Dans un style fidèle à Diego Simeone, les Madrilènes ont profité de la moindre faille pour revenir dans la partie. À l’heure de jeu, Rodrigo De Paul a exploité un mauvais renvoi de la défense barcelonaise pour égaliser d’un tir imparable (1-1, 60e).
Alors que le Barça assiégeait le but de Jan Oblak en fin de match, les Colchoneros ont puni les Catalans sur un contre assassin. À la 96e minute, le Norvégien Sørloth, bien servi par un centre parfait de Nahuel Molina, a crucifié Iñaki Peña d’un plat du pied imparable (1-2). Ce scénario rappelle la victoire de l’Atlético à Paris en Ligue des champions, une autre démonstration de leur efficacité clinique.
Avec ce succès arraché sur le fil, l’Atlético Madrid s’empare de la première place du championnat, trois points devant le Barça, tout en ayant un match en retard. Ce coup de théâtre redistribue les cartes dans la course au titre, plaçant les hommes de Simeone en position idéale.
Pour les Catalans, cette défaite à domicile, malgré une nette domination, marque un tournant négatif. La spirale de résultats décevants se poursuit, tandis que l’Atlético affirme plus que jamais son statut de candidat numéro un au titre en Liga. Chapeau aussi à El Cholo, qui triomphe en terre barcelonaise pour la première fois depuis qu’il est en charge des Matelassiers.