"Il me semble que les échanges sont quand même très avancés", a déclaré le député sur TF1, interrogé sur les deux rencontres la veille entre François Bayrou et le président Emmanuel Macron.
Un nouveau gouvernement avant Noël ? "Je crois que c'est la volonté du président de la République et du Premier ministre d'avoir avant Noël", a-t-il expliqué, rappelant qu'"on a vu ce que c'était d'attendre", en référence au gouvernement de Gabriel Attal démissionnaire pendant deux mois cet été.
"Il y a besoin que les équipes puissent se constituer dans les ministères avant Noël pour que, dès la rentrée, les choses puissent se mettre en ordre", a-t-il tranché.
Il a précisé que "l'objectif" du couple exécutif était "de partir de ce que nous avions constitué autour de Michel Barnier", appelé le "socle commun", qui allait des députés macronistes et alliés aux Républicains. "Et après, de regarder si on peut élargir avec des personnalités", sans "rentrer dans la logique des débauchages", tout en envisageant "des ouvertures à des personnalités qui viennent des horizons de la gauche", a tâtonné Marc Fesneau.
A propos de la réforme des retraites, que la gauche souhaiterait suspendre et revoir, il a évacué toute possibilité d'abrogation.
"C'est très facile d'abroger mais quand on ne pose pas l'équation principale qui est celle du financement, c'est un problème", a-t-il prévenu.
Quant à une éventuelle future loi immigration, il a enfin estimé que "c'est une question d'abord de mise en œuvre des lois qui sont déployées depuis peu de temps" et de traduction en France du pacte asile immigration européen.