Au terme du deuxième week-end de la coupe du monde de biathlon à Hochfilzen, l’équipe de France féminine a dû faire face à une décision difficile : exclure Gilonne Guigonnat du groupe qui participera aux compétitions du Grand-Bornand. Cette situation découle d’une évaluation des performances des athlètes, où Guigonnat, malgré quelques bonnes prestations, n’a pas réussi à se hisser au niveau requis pour maintenir son quota.
Depuis le début de la saison, l’équipe de France féminine de biathlon évoluait avec un effectif de sept athlètes. Cependant, après les résultats mitigés de Guigonnat lors des premières étapes, le staff technique a été contraint de réduire ce nombre en raison de la performance globale de l’équipe. Gilonne Guigonnat, bien qu’ayant montré des signes de progression, a terminé dernière Française au classement général, ce qui a conduit à sa mise à l’écart.
Stéphane Bouthiaux, le directeur des équipes de France, a expliqué que cette décision était inévitable : « Sur l’ensemble des résultats depuis le début de la saison et sur les trois premières semaines de coupe du monde, Gilonne était un petit peu derrière les autres. Elle a fait une très belle poursuite samedi, mais effectivement, au classement général, c’est elle qui reste derrière les autres, même si ce qu’elle a fait reste très bien ! » Cette analyse souligne la rigueur nécessaire dans le sport de haut niveau, où chaque détail compte.
La décision de retirer Guigonnat du groupe pour le Grand-Bornand a été difficile à prendre pour l’ensemble de l’équipe. Bouthiaux a ajouté : « Aujourd’hui, on perd un quota et il fallait absolument prendre une décision. Je pense que sur l’ensemble, depuis le début de la saison, c’est elle qui a été un petit peu moins performante que les autres. Quelque part, cette décision s’imposait d’elle-même ». Cela met en lumière la pression constante exercée sur les athlètes pour performer à leur meilleur niveau.