En France comme dans la plupart des pays d’Europe, les générations nées dans les années 50, et après, n’ont principalement connu la guerre que par les livres, le cinéma ou la télévision. Mais, souligne le sociologue Michel Wieviorka, dans la situation actuelle lourde des menaces russes à l’égard de l’Occident, l’Europe – et donc la France — doit prendre conscience qu’elle doit de nouveau se prémunir contre elle. Militairement, politiquement et intellectuellement.