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Ashley Lomax, une Néo-Brunswickoise, a attendu 15 ans pour obtenir son permis de chasse à l’orignal. Lors de la journée d’ouverture, elle a abattu un mâle avec un panache impressionnant de 160 centimètres (63 pouces), établissant ainsi un nouveau record pour la chasse à l’arc dans la province. Ce succès est le fruit d’une longue attente et d’une détermination sans faille, illustrant la passion des chasseurs pour ce sport exigeant.
Le matin du 24 septembre, Ashley Lomax s’est lancée dans une aventure de chasse dans le Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick, accompagnée de sa famille et de son guide de chasse, Jason Tremblay Morneau. Équipée d’un arc, elle était prête à relever le défi de se rapprocher suffisamment d’un orignal pour effectuer un tir éthique.
J’aime le défi. Tu dois t’approcher et utiliser ta force pour tirer
, raconte-t-elle. Au cours de la journée, elle a observé plusieurs animaux, dont un mâle dont elle estimait le panache à environ 50 pouces (130 à 150 cm).
Alors que le groupe se reposait, des bruits de combat entre deux orignaux ont attiré leur attention. Le vacarme qu’on entendait, c’était complètement fou
, témoigne Jason Tremblay Morneau.
Non loin, deux énormes orignaux s’affrontaient, offrant à Ashley une occasion en or. Chaque fois que leurs panaches se heurtaient, elle s’approchait prudemment, respectant la distance minimale de 30 mètres requise pour un tir éthique. Finalement, elle a réussi à tirer, et l’animal s’est effondré, tandis que son adversaire s’éloignait en bramant.
« Je voulais juste avoir un bon tir. C’est seulement après que j’ai réalisé sa grosseur. » – Ashley Lomax
Jason Tremblay Morneau a exprimé son émerveillement : C’est une récolte incroyable, ça n’a juste pas de bon sens!
Cette expérience a été encore plus mémorable car elle a été filmée par une équipe de tournage de l’émission Bête de chasse.
La saison de chasse 2024 a vu la délivrance de 5124 permis, avec un taux de succès de 80 %, similaire à l’année précédente. En 2023, sur 5115 permis, 4081 orignaux ont été abattus. La population d’orignaux demeure stable et en bonne santé, particulièrement dans le nord de la province, grâce à l’absence de prédateurs majeurs comme le loup.
Pour plus d’informations sur la chasse à l’orignal et les statistiques, consultez le site du Club gros gibiers du Nouveau-Brunswick.
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