MELBOURNE (Reuters) - BHP et Rio Tinto ont utilisé des accords de confidentialité pour empêcher leurs employées de dénoncer des cas de harcèlement sexuel au travail, selon un avocat qui mène les recours collectifs contre les deux groupes miniers en Australie.
Le cabinet d'avocats JGA Saddler, basé à Brisbane, a déposé cette semaine deux recours collectifs contre BHP et Rio Tinto, alléguant des pratiques de harcèlement sexuel et de discrimination systémiques dans l'industrie minière australienne.
Selon Josh Aylward, avocat principal de JGA Saddler, l’industrie minière a largement utilisé des accords de non-divulgation (NDA) pour dissuader les victimes de parler.