Luis Enrique, en poste à Paris depuis 2023, semble solidement installé à la tête du Paris Saint-Germain. Malgré des performances en dents de scie, notamment en Ligue des Champions, le club aurait décidé de maintenir sa confiance. Jérôme Rothen, ancien joueur du PSG et aujourd’hui consultant, l’a affirmé ce mercredi sur RMC dans son émission Rothen s’enflamme.
“Le PSG n’a pas le meilleur entraîneur du monde, et Nasser Al-Khelaïfi le sait”, a-t-il déclaré, estimant que le président du PSG cherchait à apaiser les tensions en soutenant publiquement son coach. “Il (Nasser) n’est pas sans savoir qu’il y a eu beaucoup de critiques, et je sais que ça l’a touché. Là, il a voulu calmer les ardeurs de tout le monde, avec les matches importants qui arrivent.”
Selon Rothen, le PSG s’oriente vers une nouvelle philosophie axée sur la stabilité. Il affirme que Luis Enrique “ne sera pas viré quoi qu’il arrive, même si ça se passe mal en Ligue des Champions”. Une déclaration forte, qui contraste avec les habitudes passées du club, souvent prompt à changer d’entraîneur face aux déceptions sportives.
Cependant, cette stabilité n’exclut pas les exigences élevées : “Il devra rendre des comptes, comme tout coach”, tempère Rothen. Pendant ce temps, Christophe Dugarry, présent sur le même plateau, a critiqué la posture du PSG. “Au PSG, tu as un entraîneur et un président qui sont constamment dans la com’. C’est devenu un club qui fait que de la com’ pour essayer de te vendre un produit, une marque, une façon de jouer. C’est indigeste.”
En conclusion, le soutien affiché par Nasser Al-Khelaïfi semble s’inscrire dans une volonté d’apaiser et de bâtir sur le long terme. Si Rothen confirme que Luis Enrique restera en poste, les échéances sportives à venir décideront si cette stratégie de stabilité portera ses fruits ou suscitera de nouvelles remises en question.