Depuis 1957, les correspondants qui se sont succédé à Moscou ont toujours eu la difficile tâche de travailler sous la surveillance du Kremlin. Considéré comme « presse bourgeoise » à l’époque soviétique, « Le Monde » passe sous le statut de presse occidentale hostile ensuite. Le journal, fondamentalement pro-européen, ne s’est jamais laissé séduire par l’hégémonisme des différents régimes.