Déjà engagé en Ligue 1 et en Ligue Europa, l'OL va bientôt se lancer dans une autre compétition avec les 32e de finale de la Coupe de France et un déplacement à Valenciennes le 21 décembre pour affronter Feignies-Aulnoye, un club de National 2 (4e div.).
D'ici-là, il s'agit de ménager un effectif qui ne déplore que deux indisponibilités avant de se rendre à Angers en L1, samedi: le milieu offensif Saïd Benrahma et le défenseur Saël Kumbedi.
"On est dans le dosage. On s'entraîne peut-être moins en volume que certains de nos adversaires mais on s'entraîne avec une grosse intensité. Parfois moins, c'est mieux", explique Sage.
Ainsi, après le match gagné 4-1 à Bakou contre Qarabag en Ligue Europa, le 28 novembre, le club rhodanien a laissé un jour de repos à ses joueurs, avant d'enchaîner dès le 1er décembre face à Nice.
"Ça a été pris comme une bonne nouvelle alors que d'un point de vue physiologique, nous n'avons pas activé le processus de récupération nécessaire. Mais mentalement et émotionnellement, on a abordé le match d'après dans de bonnes conditions", estime l'entraîneur lyonnais, qui précise "éviter de doubler les séances, sauf pour les jeunes joueurs qui travaillent parfois l'après-midi".
Maîtriser les temps de jeu
Le technicien de 45 ans insiste aussi sur "la méthodologie de l'entraînement".
"Elle a vocation à limiter les risques pour les joueurs tout en maintenant l'intensité. Avec les habitudes, musculaires, physiologiques, cognitives, émotionnelles, les joueurs sont dans un système qu'ils maîtrisent et que le corps maîtrise aussi", poursuit Sage qui parle d'une "approche qualitative".
Au-delà de l'entraînement, Pierre Sage tente aussi de maîtriser les temps de jeu avec minutie, surtout sur les semaines à trois matches.
Avec un large effectif (29 joueurs) que le club cherchera à réduire au mercato de janvier, tant par nécessité sportive qu'économique après la rétrogradation en Ligue 2 avec sursis prononcée par la DNCG (Direction nationale de contrôle de gestion), l'entraîneur de l'OL essaye de concerner le plus grand nombre tout en gérant les plus âgés comme Nemanja Matic (36 ans) ou Alexandre Lacazette (33 ans).
Pour ces derniers, les alternatives constituées par les internationaux américain et géorgien, Tanner Tessmann ou Georges Mikautadze, deviennent très crédibles.
Il y a aussi ceux pour qui les blessures ont pu être un sujet sensible il y a encore quelques mois comme Corentin Tolisso (30 ans) qui revient en grande forme cette saison.
Une formule qui fonctionne: la semaine dernière, Pierre Sage a fait appel à dix-huit joueurs pour les deux larges succès contre Qarabag et Nice (4-1).