Avec deux victoires enregistrées face à Lens puis Monaco, l’Olympique de Marseille a bien réagi après sa série de contre-performances avant la trêve. Mais il en faudra davantage pour satisfaire l’exigent Roberto De Zerbi.
Alors qu’une belle affiche contre Saint-Etienne se profile ce dimanche, le technicien italien reste focalisé sur le calendrier qui attendra ses hommes d’ici la trêve.
« Si on néglige le troisième et dernier match (de Coupe de France) avant la trêve, on va passer des fêtes de merde…, a lancé De Zerbi. Après Saint-Etienne, le 22 décembre, nous reviendrons à la Commanderie, ensemble, et si je vois des valises ou de sacs à dos d’ici là, je vais les cramer à l’intérieur du vestiaire. »
« J’essaye de ne pas mettre de règles trop drastiques, je n’aime pas ce genre de choses, j’essaye de laisser le plus possible les joueurs libres, en dehors du terrain, a continué le technicien. Parfois, donner un ou deux jours libres de plus est quelque chose de juste, parfois, une mise en vert s’impose, alors que les autres équipes ne le font pas à ce moment-là… On ne peut pas gérer un vestiaire comme une diète. Un régime, c’est riz blanc le lundi, viande blanche le mardi, etc. Cela ne marche pas comme ça pour un vestiaire, il faut avoir l’oeil, la sensibilité, savoir à quel moment agir… ». Le message est passé.
