L'entrepreneur Alexandre Pesey, directeur et co-fondateur de l'"Institut de formation politique" dédié aux futures élites de la droite dure française, fait également son entrée au capital de la doyenne mondiale des écoles de journalisme, selon un communiqué.
Par ailleurs, Emmanuel Ostian, présentateur et grand reporter (TF1, LCI, France 2, Canal+, Arte, BFMTV) en est nommé "directeur général" et Bernard de La Villardière, présentateur et producteur (M6), devient "directeur général adjoint".
La composition du "conseil pédagogique" de l'école, présidé par Bernard de La Villardière, a également été précisée et comprend notamment Jérôme Béglé, directeur général de Paris Match, Sonia Mabrouk, présentatrice (Europe 1, CNews), Donat Vidal-Revel, directeur Général d'Europe 1, et le journaliste conservateur François d'Orcival.
Parmi les repreneurs de l'ESJ, figuraient déjà Koodenvoi (Habert Dassault finance, le groupe Dassault étant propriétaire du Figaro), La Compagnie de l'Odet (qui chapeaute le capital du groupe Bolloré, ayant dans son giron les chaînes du groupe Canal+, la radio Europe 1 et Prisma médias) ou CMA Média, propriété de Rodolphe Saadé (La Provence, BFM, RMC...).
La Financière Agache (propriété de Bernard Arnault, qui possède aussi Le Parisien, les Echos et Paris Match) en est également.
Bayard presse (La Croix, Phosphore) a finalement renoncé à sa prise de participation, après une menace de mobilisation des personnels qui ont défendu les "valeurs" du groupe.
La présidence de l'ESJ Paris a été confiée à Vianney d'Alançon (présent dans les repreneurs via sa structure, Financière de La Lance), entrepreneur catholique derrière Rocher Mistral, sorte de Puy du Fou provençal, au château de La Barben (Bouches-du-Rhône).
La direction générale par intérim est revenue à Elhame Medjahed, actuelle responsable pédagogique de l'école.
L'ESJ ne fait pas partie des 14 écoles reconnues par la profession, contrairement à l'ESJ de Lille, avec qui elle n'a pas de rapport.