Surclassé par le Stade français (40-24) le week-end dernier dans le derby francilien, le Racing craignait la venue des champions en titre, qui même sans Dupont, Mauvaka, Meafou ou d'autres Bleus laissés au repos avait belle allure avec Ramos, Ntamack ou Marchand.
Ces craintes se sont vite avérées fondées, tant les joueurs de Stuart Lancaster ont subi l'écrasante domination toulousaine pendant la première période.
Acculés dans leur camp, indisciplinés (11 pénalités en première période), les Franciliens ont pu s'estimer heureux de ne rentrer aux vestiaires que menés 11-0, aidés par les maladresses toulousaines.
Bousculé en deuxième période, Toulouse est parvenu à redresser la barre pour enchaîner une deuxième victoire après celle contre Perpignan (41-9), consolidant sa place de leader.
Le match a tout de suite mal démarré pour le Racing, à l'image de l'arrière sud-africain Tristan Tedder, découpé par le centre argentin Santiago Chocobares, et concédant une pénalité sur la ligne médiane, ratée par Ramos.
Mais même si les Rouge et noir ont monopolisé le ballon, ils ont peiné à enchaîner les temps de jeu, et c'est en force, après un maul (33e), que l'omniprésent troisième ligne anglais Jack Willis a marqué le premier essai du match.
Quelques minutes plus tard, Toulouse a échoué à se mettre à l'abri au score, se mettant à la faute sur un nouveau maul (37e) qui semblait aller à l'essai.
Revenu avec de toutes autres intentions des vestiaires, le Racing s'est montré bien plus agressif, poussant à son tour les visiteurs à multiplier les fautes.
Le talonneur Janick Tarrit a sonné la révolte derrière un maul (46e), avant que quelques minutes plus tard, Jordan Joseph, lui aussi sorti du banc, ne double la mise au ras (54e), face à des Toulousains réduits à 14 pour une faute de Chocobares.
A présent féroces dans le combat, les Franciliens ont récupéré une pénalité au sol, convertie par Nolann Le Garrec (68e). Mais un dernier essai de Merkler (72e), transformé par Ramos malgré ses difficultés au but du jour, a permis à Toulouse de reprendre le score, scellé sur une nouvelle pénalité (75e).