La carotte était belle. Avec sept points glanés sur leur quatre premières sorties dans cette phase régulière de la nouvelle formule de Ligue Europa, l’Olympique Lyonnais était déjà dans une posture favorable en vue de la qualification. Mais le club rhodanien avait été freiné dans sa dynamique par Besiktas, il y a un mois, dans un match qu’il avait pourtant dominé de la tête et des épaules (0-1).
Un hold-up à oublier dans un contexte totalement différent, ce jeudi. Sur une pelouse humide à l’autre bout de l’Europe, en Azerbaïdjan, les hommes de Pierre Sage devaient se montrer vigilant pour éviter le traquenard de Karabagh, adversaire relativement anonyme mais coriace. Et il y sont parvenus avec la manière.
Tout a parfaitement débuté dans ce match pour les Gones. Sous l’impulsion d’un Cherki encore très inspiré, les visiteurs ont trouvé l’ouverture rapidement, dès le quart d’heure de jeu. Titularisé à la pointe de l’attaque à la place de Lacazette, Mikautadze a bénéficié d’une offrande de Nuamah sur un mouvement initié par Cherki pour trouver le chemin des filets (0-1, 15e).
Les Lyonnais auraient pu faire le break rapidement, par Cherki notamment, mais ils se sont aussi fait des frayeurs à l’autre bout du pré, Karabagh touchant les montants par deux fois avant la mi-temps (18e, 42e). Quelques alertes avant un second acte encore plus abouti. Tolisso a doublé la marque d’une frappe splendide en pleine lucarne (0-2, 63e), avant que Fofana ne sale l’addition dans la foulée (0-3, 68e). Un festival clos par Mikautazde, plein de lucidité pour signer un doublé (0-4, 80e). La réduction du score tardive des locaux restera un clin d’oeil sympathique pour l’OL au vu de l’identité du buteur, Juninho (1-4, 87e). Mission accomplie.
