C'est ce que les observateurs et les défenseurs de la liberté de la presse en Afrique de l'ouest qualifient avec ironie « d'échanges de bons procédés et/ou de réciprocité ». Alors que la télévision malienne Joliba TV vient d'être interdite d'émettre par la Haute autorité de la communication malienne pour avoir diffusé - lors d’un débat - des commentaires critiques contre le pouvoir de Ouagadougou ; c'est à présent le Burkina Faso et le Conseil supérieur de la communication qui convoque, ce jeudi 28 novembre, l’un des plus sérieux quotidien burkinabè, L'Observateur Paalga, à la suite d'un article polémique sur la promotion de généraux au Mali.