Alors qu’elle restait sur deux victoires à domicile face à Marseille, Lens s’est incliné ce samedi face aux Phocéens. Les Nordistes sont tombés sur le score de 1-3 après avoir trois buts pris en seconde période.
Will Still, le coach des Sang et Or, a eu beaucoup de mal à digérer cet accroc. Non pas à cause de la prestation de ses ouailles, mais à cause du visage montré par les Marseillais. Pour lui, ces derniers ont fait preuve de vice et ont influencé l’arbitre dans ses prises de décisions.
« Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. On me raconte qu’à la mi-temps il y a un cinéma pas possible dans le tunnel pour mettre la pression sur l’arbitre. Bizarrement en deuxième mi-temps, il y a beaucoup de choses qui se passent qui ne sont pas très claires. Ça arrive trop souvent. En tant que supporter de football, l’arbitre a un rôle important à jouer. Aujourd’hui, c’est difficile de ne pas parler d’arbitrage à partir du moment où Lens égalise et fait 2-2 », a déploré Still en conférence de presse.
Still n’a pas été le seul responsable lensois à hausser le ton après la rencontre. Ça a aussi été le cas de Pierre Dréossi, le directeur général. « La frustration, cela fait un moment qu’on en a. J’ai encore en mémoire la victoire de Lille. J’ai l’impression qu’à chaque fois qu’on marque un but ou qu’il y a une action litigieuse, on a une peur bleue de la VAR. J’ai envie de dire stop, aujourd’hui. On ne peut pas nous prendre des points comme ça et ne rien dire. Je pense qu’aujourd’hui, le score, c’est 2-2. Le score de Lens-Lille, c’est 0-0. Une fois de plus, une fois de trop. Je ne pense pas que Lens est ciblé, ce serait parano. » La commission de discipline de la Ligue risque de ne pas trop apprécier ces allusions à peine masquées au complot.