Depuis la rupture de la coalition «feu tricolore», les observateurs étrangers et surtout français s’alarment d’une possible crise en Allemagne. À tort, car l’organisation du jeu démocratique allemand diffère grandement de la nôtre. Certes, toute période électorale comporte son lot d’incertitudes, mais l’Allemagne ne traverse pas de crise institutionnelle. La Constitution et l’organisation des pouvoirs garantissent la stabilité du modèle rhénan. Mais la politique que mènera le prochain gouvernement apportera, comme souvent, quelques inflexions.