Cinq minutes par-ci, dix minutes par là... Les passagers de la liaison Paris-Brive doivent composer, ces dernières semaines, avec des retards au décollage au moment de quitter Orly et la capitale pour rejoindre la Corrèze et l'aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne.
"Pas lié au changement de compagnie""Des petits retards plus agaçants qu'autre chose qui ne sont ni la faute de l'aéroport de Brive, ni lié au changement de compagnie sur la ligne (désormais opérée par la compagnie Chalair, NDLR). En ce moment, c'est compliqué à Orly", souligne Julien Bounie, le président du syndicat qui gère l'équipement corrézien.
La mise en place d'un nouveau système de navigationLes retards en question, qui concerneraient un vol sur cinq, trouvent en fait leur origine "dans la mise en place d’un nouveau système de navigation, appelé Foreflight qui fait que toutes les compagnies font face à des retards", précise Olivier Moulis, le directeur de l’aéroport de Brive.
"Au printemps dernier, certains vols ont même été purement et simplement annulés, mais ça ne peut pas arriver pour les OSP (obligations de service public) comme les Paris-Brive, car ce sont des vols prioritaires", ajoute Alain Battisti, le PDG de la compagnie Chalair. A priori, le nouveau système devrait être opérationnel au printemps.
Octobre, le meilleur mois de l'année 2024Pour autant, Alain Battisti rappelle que tous les vols entre Brive et Paris ont bien été assurés depuis que la compagnie a repris la liaison, le 16 septembre, à la suite d'Amélia.
En octobre, la ligne a même signé son meilleur mois depuis le début de l'année 2024 avec 2.662 passagers. Un redécollage qui devrait permettre à la liaison de terminer l'année autour des 25.000 passagers contre 27.000 en 2023.
Un total que Chalair entend améliorer dès l'an prochain. La compagnie s'est fixée pour "objectif raisonnable" d'atteindre les 30.000 voyageurs en 2025.
Michaël Nicolas
