Les résidents avaient allumé vendredi des bougies et déposé des fleurs à un mémorial improvisé près de la gare, tout comme dans d'autres villes. D'autres rassemblements sont prévus samedi.
Les autorités serbes ont indiqué que l'enquête pour "déterminer la responsabilité" de l'accident avait démarré samedi.
"Vingt personnes seront interrogées déjà aujourd'hui, en commençant par le haut de l'échelle, des personnes de ministères, de la compagnie ferroviaire publique", a déclaré le ministre de l'Intérieur Ivica Dacic à la chaîne de télévision Prva.
Il a précisé que la police avait saisi des documents concernant la gare dans les bureaux du ministère de la construction, des transports et des infrastructures.
Après trois années de rénovation partielle, une portion de la gare de Novi Sad, deuxième plus grande ville de Serbie, avait rouvert en juillet. Mais certaines parties sont toujours en travaux.
La société des chemins de fer de Serbie a toutefois précisé dans un communiqué que le toit extérieur qui s'est effondré n'avait pas fait partie des rénovations opérées.
"Je vous assure que les responsables seront punis", avait lancé vendredi le président serbe Aleksandar Vucic.
Une clinique universitaire de la province a confirmé samedi que le bilan des morts était inchangé et que trois personnes étaient toujours dans un état grave.